La France est l’un des pays les plus endettés en Europe. En 2023, sa dette publique s’établit en moyenne à 110,6 % du PIB, soit plus de 3 101 milliards d’euros. Cette situation est due à plusieurs facteurs : Mesures contre la pandémie : La France a mis en place des mesures coûteuses pour contrer les effets économiques de la pandémie de Covid-19, telles que l’activité partielle, l’indemnisation des entreprises et le soutien au personnel soignant. Croissance économique : À partir de 2022, avec le retour de la croissance, le ratio dette publique/PIB a en moyenne baissé, car le PIB a augmenté. L’inflation a également contribué à cette baisse en gonflant certaines recettes fiscales. Comparaison européenne : La France se classe derrière la Grèce, l’Italie, le Portugal et l’Espagne en termes de dette publique par rapport au PIB. Ces pays ont également été touchés par la crise sanitaire et ont dû recourir à l’endettement pour faire face aux défis économiques. En somme, la dette publique française est le résultat d’un contexte économique complexe et des mesures prises pour faire face à la pandémie. Il est essentiel de surveiller cette situation de près pour garantir une stabilité financière à long terme. La dette française, une dérive lente et régulière L’endettement de la France s’est approché des 3 000 milliards d’euros en 2022, selon des chiffres dévoilés ce mardi 28 mars par l’Insee. Cette somme comprend les dettes de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. La hausse actuelle des taux d’intérêt rend la gestion de cette dette de plus en plus difficile. Il est des records qu’on préférerait ne pas battre. Comme celui de l’endettement du pays, qu’a annoncé l’Insee ce mardi 28 mars : selon l’institut, le seuil symbolique et vertigineux des 3 000 milliards d’euros de dette a été pour la première fois approché à la fin 2022. Le résultat d’une accumulation de déficits publics, alors que « le budget de l’État est dans le rouge depuis 1973 », rappelle Jacques Le Cacheux, de l’université de Pau.